Visite présidentielle : Le gymnase neutralisé plusieurs jours

La venue d’un membre du gouvernement, et surtout celle du président de la République, entraîne automatiquement des mesures de sécurité draconiennes. Pour une demi-heure de présence effective du chef de l’État en ses murs, le gymnase Menard est neutralisé trois jours et demi.

Hier matin, l’édifice a été fermé au public pour la préparation du grand jour. Les services techniques et des sports de la ville sont mobilisés. Toute cette semaine, ils ont organisé, stocké, préparé cette venue.

Un vestiaire garçon transformé en loge présidentielle

Hier matin, ils posaient près de 1.000 m2 de moquette sur le parquet du gymnase et dans le dojo. Ils ont démonté les panneaux de basket, les tatamis de la salle de judo et installé 450 chaises. Depuis plusieurs jours, ordres et contrordres se succèdent au fil des décisions, des notes de services, des communications téléphoniques entre la commune et les services de l’État. Un vestiaire est transformé en loge présidentielle. Il faut donc là aussi déménager mobilier et matériel. Le dojo est transformé en salle de presse. De même, la salle d’appoint de gymnastique située en dessous de la salle polyvalente au collège Malraux est réquisitionnée. Un grand écran y sera installé pour une retransmission en direct du discours du Président pour ceux qui ne seront pas dans le gymnase. Les services techniques de l’Élysée interviennent pour tout ce qui est décoration, lumières, estrade. Pour la sécurité, les équipes de déminage inspectent le bâtiment de fond en comble. Les lieux seront d’ailleurs gardés et sécurisés. Trois techniciens d’Orange ont installé des lignes Internet supplémentaires et seront d’astreinte sur place demain matin. Un standard mobile est amené par les services de l’État. La neutralisation du gymnase pose un problème aux scolaires, qui l’utilisent chaque jour pour la pratique sportive. Les cours d’éducation physique et sportive sont supprimés, ce qui provoque la colère d’enseignants, qui soulignent que c’était une semaine d’évaluation pour certains lycéens et collégiens. Ce week-end devaient avoir lieu des entraînements de roller, badminton, twirling, athlétisme, volley, boxe, catch, judo, karaté, aïkido et un plateau de football en salle pour les jeunes ce dimanche. Tout est donc annulé pour une petite heure de discours.

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Deux murs d’escalade installés pour les élèves au complexe sportif Juge

FOURMIES

Une nouvelle structure sportive a été édifiée dans une salle du complexe sportif Jean-Juge de Fourmies.

Deux murs d’escalade ont été installés et mis à la disposition de tous les élèves de la commune. « Nous avons répondu à une demande toujours plus pressante des enseignants de collèges et lycées, a souligné le maire, Alain Berteaux, lors de l’inauguration. Cette discipline est maintenant une option sportive au baccalauréat. Les professeurs d’éducation physique et sportive ont reçu une formation pour encadrer les jeunes. » Il ne manquait plus que le mur propice et celui-ci a rapidement été investi par les grimpeurs en herbe.

« Ce matériel est composé de plaques de bois poudré recouvertes d’une matière minérale, a confié Michel Tinot, responsable du service des sports. Il y a un mur de 7 mètres de hauteur qui comporte quatre voies de difficultés différentes comme les pistes de ski : verte, rose, bleu et rouge ».

Et d’ajouter : « L’autre est tout en longueur sur une hauteur de 2,80 m et permet d’effectuer des déplacements latéraux. Il est dédié aux plus jeunes car il ne nécessite pas de corde ni de casque de sécurité. Les tapis de sol les reçoivent en cas de chute. » Cette installation représente un coût total de 25 000 E. Pour l’aider au financement de cet équipement, la municipalité a reçu une subvention de 9 000 E de la part du conseil général du Nord.

 

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Marguerite-Duras attend toujours son gymnase

Noël approche. Les collégiens, les parents d’élèves et les enseignants espèrent avoir une bonne nouvelle concernant la salle qu’ils réclament depuis plusieurs années.

Lorsqu’ils avaient visité l’établissement flambant neuf à la rentrée 2009, les parents d’élèves avouaient avoir été impressionnés par l’architecture intérieure (voir « SO » du 3 septembre 2009). Le sol souple coloré, l’acoustique remarquable, les pare-soleil orientables, le mobilier de bois avec découpe décorative pour le réfectoire, le matériel informatique, les tableaux numériques interactifs, les salles de musique en demi-lune, la salle socioculturelle, le centre de documentation et, à l’extérieur, le plateau d’évolution de plein air, les avaient tout simplement séduits. Ne manquait finalement que le gymnase pour que leur bonheur et celui de leurs enfants soit complet. Le problème c’est que ce dernier n’avait pas été prévu. Et ce n’est certainement pas la faute des professeurs d’EPS qui avaient tiré la sonnette d’alarme dès 2005, quand il s’est agi de monter le projet de fusion des deux collèges Château-Gaillard et Princeteau, aujourd’hui fermés…

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Professeurs d’EPS : les grands perdants de la rentrée

Classes sur­char­gées, acti­vi­tés sup­pri­mées, horaires réduits… Faute de moyens suf­fi­sants, les cours d’éducation phy­sique et spor­tive se réduisent comme peau de cha­grin dans de nom­breux établis­se­ments, et ce, dès la ren­trée. Syndicats et ensei­gnants tirent la son­nette d’alarme.

« Dans le 93, il ne faut pas tom­ber malade car on sait qu’on ne sera pas rem­placé ! » s’insurge Sandy Rico, pro­fes­seur d’EPS (1) sur l’académie de Créteil, qui espère « tenir » jusqu’aux vacances de la Toussaint mal­gré ses baisses de tension.

Dans sa matière, elle est loin d’être la seule à ren­con­trer de graves dif­fi­cul­tés depuis la ren­trée. Un de ses collègues, Samy Rossignol, a été informé de son affec­ta­tion seule­ment 2 jours avant la ren­trée, et doit par­ta­ger son emploi du temps entre 2 établis­se­ments éloi­gnés entre eux, et situés à 30 minutes de son domi­cile. « 2 fois par semaine, je dois chan­ger d’établissement dans la jour­née, car on m’a attri­bué 13 heures dans un col­lège et 7 dans l’autre. Je passe mon temps sur la route plu­tôt qu’à m’investir auprès des élèves en dif­fi­culté qui ont besoin d’un réfé­rent, à for­tiori dans la classe Segpa (2) qu’on m’a attri­buée », regrette le pro­fes­seur titu­laire en zone de rem­pla­ce­ment (TZR)…

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Education physique : le Snep-FSU mécontent

Le syndicat des professeurs d’éducation physique Snep-FSU a révélé mardi que seuls « 15% » des établissements connaissaient une situation « normale » dans l’enseignement du sport et n’avaient pas besoin de recourir aux heures supplémentaires, aux remplaçants et aux précaires. Le Snep-FSU a présenté, lors d’une conférence de presse, les résultats d’une « enquête flash de rentrée » portant sur plus de 1.600 réponses d’établissements. « C’est une opération-vérité qui confirme tout ce que l’on craignait à la suite des suppressions de moyens », a dit Serge Chabrol, secrétaire général.

« Les dégradations portaient jusque-là surtout sur des suppressions d’options, d’expériences et de dédoublements de classe », a-t-il dit. Mais l’enquête montre que « l’alourdissement des effectifs » est cité par 55% des établissements comme « facteur d’aggravation des conditions d’étude des élèves et de travail des enseignants », avec des conséquences en matière de sécurité.

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Chatel: faire du sport scolaire « un moteur de réussite pour chaque élève »

Le ministre de l’Education natio­nale Luc Chatel a rap­pelé mer­credi « sa déter­mi­na­tion à faire du sport sco­laire un moteur de réus­site pour chaque élève » et sou­li­gné « la place fon­da­men­tale du sport au sein de l’école », dans un communiqué.

M. Chatel a égale­ment mis en avant « les nom­breux enjeux aux­quels (le sport) répond: santé, bien-être, accom­plis­se­ment de soi, appren­tis­sage des règles, décou­verte de l’autre », à l’occasion de la visite de la Cité sco­laire Paul Valéry, à Paris (XIIe), dans le cadre de la deuxième jour­née du sport scolaire (…)

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