Faites de l’EPS fin novembre 2010 à Paris!!!

Vous devez sans doute être au courant que le SNEP organise un nouveau rassemblement, de plus de 2000 personnes à Paris. Cette fête montrera la détermination «historique » des enseignants d’EPS à faire bouger l’école et le sport.

Plus de 2000 profs, élèves, étudiants, partenaires du monde éducatif, politique et sportif sont attendus pour cet événement qui aura lieu les 12, 13 et 14 novembre 2010 à la Halle Carpentier, Paris.


Voici le programme des débats:

Ils sont regroupés en 6 espaces qui fonctionneront en parallèle. Chaque espace pourra recevoir jusqu’à 200 participants. Nous aurons donc en tout 30 débats que le SNEP a retenu avec un ensemble de partenaires.

Thème 1 : EPS, quelle culture sportive et artistique pour tous-tes?

Thème 2 : EPS/sport scolaire/sport

Thème 3 : Sport

Thème 4 : Médias

Thème 5 : Ecole

Thème 6 : Recherche formation

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Et vous pouvez d’ores et déjà vous vous pré-inscrire et soutenir l’initiative. N’hésitez pas à diffuser l’information à vos proches!!!

Education nationale : la grande inquiétude

« Ces jeunes collègues encore en formation vont se retrouver à temps plein devant les élèves alors qu’avant ils y passaient un tiers de leur temps. Cela veut dire que leur expérience de terrain sera inexistante et qu’il n’y aura plus de temps en commun pour les tuteurs et la préparation », déplore Teddy Guitton, du syndicat SNEP-FSU.

Les professeurs espèrent accentuer le mouvement d’ici la rentrée scolaire pour que des aménagements soient apportés avant le mois de septembre.

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Héritières des sports études, les sections sportives, sont source d’épanouissement pour les jeunes et vitrine pour les établissements.

Le facteur de réussite. Ce lien autre favorise la réussite scolaire des élèves attachés aux sections. « C’est mesurable à travers les taux de redoublement ou de réussite aux examens, commente Olivier Calais. On sait que les résultats des élèves sont souvent meilleurs. Ça répond à une logique implacable : l’élève déclare être connu, reconnu, le sentiment d’encadrement est supérieur. Et puis, étant donné les contraintes que suggèrent les sections sportives, elles obligent les élèves à être mieux organisés. » Et mieux préparés à la suite, le lycée, où les sections sportives ne sont pas légion – une seule dans l’Audomarois, le rugby à Blaise-Pascal. Une question d’emplois du temps déjà trop chargés

Dans l’académie de Lille, les sections sportives se déclinent en trois niveaux : préparatoire au haut niveau (PHN) – huit heures de sport et plus par semaine, c’est le cas de la gymnastique au collège Pierre-Mendès-France, à Arques -, régional – quatre à huit heures -, local – moins de quatre heures. Le dispositif tend à un équilibre géographique en terme d’activités représentées, de pratiques offertes aux filles et aux garçons et à une répartition entre sports traditionnels – le football au collège Blaise-Pascal – et disciplines nouvelles – les sports enchaînés au collège de Thérouanne.

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Claire Pontais : « apprendre en EPS, à quelles conditions ? »

Dans la salle d’à-côté, Claire Pontais, professeur d’EPS à l’IUFM de St Lo, est aux prises avec les connaissances des enseignantes de maternelle : « Et vous, en EPS, comment  faites-vous pour évaluer les gestes que font les enfants, pour s’y retrouver dans leurs productions ? ». De ses propos, on comprend que l’indicateur de la réussite est souvent d’abord dans la tête de l’enseignant, dans son projet.

Elle propose à la salle la classification issue des recherches de Bernard Jeu : « réaliser une performance », « produire des formes », « entrer dans un rapport humain » sont les trois grands domaines qui peuvent aider les enseignants à « faire le ménage » dans les productions motrices des élèves, en en décodant les enjeux essentiels. Elle rebondit sur la question d’une participante : « Oui, tu as raison, les nouveaux programmes de l’Ecole primaire ne sont pas le meilleur outil pour faire cela…. »

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Le Snep-FSU veut promouvoir l’EPS

Le principal syndicat des professeurs d’éducation physique et sportive lance une campagne afin de développer la pratique du sport à l’école, gravement menacée aujourd’hui. « Je souhaite que l’on donne au sport à l’école, une place beaucoup plus importante. » Dans le maelström des promesses présidentielles, en voilà une qui pourrait faire franchement rire. Si ce n’était la situation dramatique dans laquelle se trouve aujourd’hui l’éducation physique et sportive.
Le Snep-FSU l’a rappelé la semaine dernière, lors d’une conférence de presse, avant d’annoncer le lancement d’une campagne d’un an en faveur du développement de l’EPS à l’école.
Il y a urgence.
Depuis 2005, seuls 450 enseignants d’EPS sont recrutés en moyenne chaque année, contre 1 200 départs à la retraite. « En cinq ans, cela correspond à une perte de 4?500 postes », rappelle Christian Couturier, secrétaire national du Snep-FSU.