A Cerny, ça bouge pour les installations !

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Depuis plusieurs mois, les collègues du lycée professionnel Alexandre DENIS de Cerny sont dans l’action pour obtenir des installations dignes de ce nom !

Depuis plusieurs années, ils fonctionnent sur un gymnase (à plus de 20 minutes de marche !), un plateau d’évolution… et sur deux préfabriqués, qui tombent véritablement en ruine, et sont devenus bien trop dangereux pour les élèves et leurs professeurs d’EPS.

Fermés depuis la rentrée par le proviseur pour raisons de sécurité, ils attendent depuis que la Région Île-de-France fasse quelque chose…

Après une première action jeudi dernier, ils seront en grève jeudi 7 pour alerter sur l’urgence de leur situation et d’élèves qui ont des examens (CAP, BAC…) cette année !

Le SNEP et la FSU les soutiennent dans leur combat : interventions auprès de la Région pour que cet établissement fasse partie de la liste des lycées prioritaires pour la construction d’installations sportives dans le PPI 2012-2022 , dossier porté devant le CHS-CT de l’Essonne, etc.

Soutenons-les !

Les collègues du LP de Cerny étaient en grève jeudi 7 février (une vingtaine de grévistes) pour soutenir les collègues EPS dans leur action pour obtenir des installations.

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Les profs de sport manquent à l’appel

Les syndicats profitent d’une lettre du principal du collège Jules-Verne, à Angoulême, pour réagir à la fonte des effectifs.

Pour Guy Delienne, rien d’extraordinaire : « Lors de précédentes affectations, j’avais déjà procédé de la sorte. » Le principal du collège Jules-Verne a écrit à l’ensemble des enseignants d’EPS (éducation physique et sportive) de la Charente pour leur demander dans quelle mesure l’un d’entre eux pourrait prendre en charge des heures de cours dans son établissement. Car, depuis la rentrée, par manque d’effectif, le collège ne peut assurer l’enseignement du sport pour deux classes de quatrième (52 élèves).

Ici, dans les rangs des enseignants, l’initiative de Guy Delienne a surpris : « Qu’un chef d’établissement soit contraint de jouer les sergents recruteurs en adressant un courrier aux enseignants du département, ça reste une démarche originale. D’autant qu’il ne s’agit pas là d’un établissement rural isolé, confronté à la problématique de la désertification démographique, mais bien d’un collège du Plateau d’Angoulême », témoigne Christophe Mauvillain.

Le secrétaire académique du Snep-FSU estime que l’action de Guy Delienne a valeur d’exemple. « Elle prouve que l’EPS est aujourd’hui une discipline déficitaire. Contrairement à ce que dit le rectorat, il manque 50 postes dans l’académie. Au 12 septembre, 31 enseignants précaires ont déjà été recrutés pour faire face à cette pénurie. Il en faudra certainement une centaine sur l’ensemble de l’année scolaire »…

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Former des enseignants : SNEP-FSU : Quatre leviers complémentaires pour en finir avec l’opposition entre le disciplinaire et le pédagogique

La concertation a repris, et l’atelier consacré à la formation des enseignants à tenté de s’attaquer aux nombreuses questions posées par la reconstruction de la formation des enseignants, initiale et continue. Claire Pontais, secrétaire nationale du syndicat des professeurs d’EPS (SNEP-FSU), précise comment son syndicat, qui dans le passé a largement contribué à nourrir l’organisation de la formation des professeurs d’EPS, se positionne sur les enjeux du débat.

Quels constats sur les réussites et les difficultés de la formation des enseignants ?

Si l’on met de côté la « mastérisation » qui n’a été qu’une attaque sauvage, violente et méprisante du métier, le bilan est complexe et contradictoire. Difficile aussi…

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Profs et Parents d’élèves en colère / Au bain sec et sans eau

Asfeld-Château-Porcien (Ardennes) Des enseignants et des parents d’élèves du collège d’Asfeld-Château-Porcien tirent  la sonnette d’alarme :  pour la première année,  aucun budget n’a été trouvé  pour conduire les 6e à la piscine.

CURIEUSE scène, ce jeudi-là, près du site asfeldois du collège Asfeld-Château-Porcien. Il y a là des élèves en maillot de bain et bonnet et des lignes d’eau bien droites, matérialisées par de belles longueurs de rubalise. Mais le premier qui piquerait une tête moucherait rouge : nous ne sommes pas à la piscine mais à l’intérieur d’un gymnase ! Cette mise en scène, incontestablement parlante, est l’œuvre des professeurs d’Éducation physique et sportive (EPS) de l’établissement, désolés de ne pas pouvoir conduire leurs 6e (140 élèves au total) à la piscine de Rethel, pour la première année. « Jusqu’ici, c’était financé par la communauté de communes, mais c’est une compétence du conseil général, expliquent Tatiana Kernn et Damien Lebègue. Cette année, la communauté de communes nous avait annoncé qu’elle ne prendrait plus le transport en charge, ce qui nous semble normal. La natation était censée démarrer en février, mais il n’y a pas de financement et on n’a eu aucune réponse du conseil général. »

Savoir nager, un acquis obligatoire Une situation à laquelle personne ne s’attendait vraiment. « On a réservé des créneaux à la piscine pour rien, déplorent les enseignants. Les parents ont acheté le matériel à leurs enfants et ne comprennent pas pourquoi il ne sert pas. » Parmi ceux-là, certains ont pris contact avec le conseil général. « Le seul retour a été oral : on nous a dit qu’une commission, qui se tiendra en juin, serait l’occasion d’étudier le problème. » Conclusion, à moins d’un redoublement peu souhaitable, la promo 2011-2012 des 6e ne nagera pas dans le cadre du collège, à la différence de leurs aînés, et de la grande majorité de leurs camarades ardennais. « Or le  »savoir nager » est obligatoire dans les programmes scolaires, font remarquer les professeurs. Le brevet de 50 mètres doit être validé sur le livret de compétence en vue du Brevet. » On pourra objecter que le jury gardera la main sur ce dernier point, mais la consolation peut sembler maigre.

Éviter des drames à la rivière « Si le collège ne les emmène pas, les enfants n’iront pas. Culturellement, ils n’y vont pas en famille et socialement, ça reste cher, quand on connaît la paupérisation du Sud-Ardennes », insiste Damien Lebègue. Même hors du cadre scolaire, apprendre à nager n’est pas apprendre le vélo. « L’été, les enfants vont souvent  »nager » à la rivière et il y a déjà eu des drames », rappelle-t-il. Il y a la solution de prendre directement les fonds sur les crédits pédagogiques. « Mais on dispose de 10.000 euros pour tout l’établissement et la facture du transport reviendrait déjà à 8.000 », répliquent les enseignants. « Pour nous, ce n’est pas facile, précisent-ils. Il faut une bonne demi-heure de trajet, vous pouvez imaginer les énormes contraintes sur les emplois du temps. Mais on veut faire l’effort, pour les gamins. »

Article source L’Union/L’Ardennais >>

Lunel : Les doléances du personnel de Feuillade

(…) Les enseignants « très déçus »

Premiers à intervenir, les enseignants de physique et le personnel de laboratoire ont été « très déçus de retrouver dans le bâtiment 3 des locaux dans le même état, si ce n’est plus sales qu’auparavant. Avec des prises électriques déficientes. Des vitres qui ne ferment pas ».

Les professeurs d’EPS, relayés par les élèves, se sont quant à eux interrogés sur la mise en place d’une entrée unique. « Alors que les installations sportives sont complètement à l’opposé. Les élèves vont devoir faire tout le tour. Et perdront énormément de temps, à l’aller comme au retour. D’autant que pour faire le tour, il n’y a pas de trottoir. »…

 

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