EPSiliades: plus de 1500 profs pendant trois jours, c’est gagné !

C’est toujours une agréable surprise de voir qu’un événement que l’on pense, que l’on construit a de l’écho dans la presse.

Merci donc au Café Pédagogique d’avoir suivi les débats avec attention ainsi que d’avoir mis en place un blog spécial EPSiliades que, chers lecteurs, nous vous laissons consulter
Réunir 1500 enseignants durant trois jours, quel événement ! C’est ce qu’a réussi le Snep, le syndicat FSU des profs d’EPS, avec les Epsiliades, du 12 au 14 novembre, à Paris.

« Tout simplement, je suis un peu plus fière de mon métier » entame une enseignante Montpelliéraine. « Nous sommes des militants du quotidien, devant nos classes. En tant que professeur d’EPS, nous avons toujours à prouver, aux yeux de nos collègues comme aux yeux de l’opinion, que nous avons notre place dans la communauté éducative ». Et trois jours comme ça, ça ragaillardit et ça met du carburant dans le moteur. Son jeune collègue poursuit : « Nous sommes le nez dans le guidon, ces Epsiliades nous permettent de lever un peu les yeux. ». Et puis il y a le plaisir d’avoir croisé Villepreux (entraineur de rugby), Onesta (de hand) ou Barras, le récent vainqueur du championnat d’Europe de décathlon, de ceux qui aident à se battre contre le sport-business et le culte des héros.


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Et si on s’intéressait aux Bleues, celles de 2011 ?

Il est des moments où la moutarde vous monte au nez et où l’on a envie de s’adresser à tous ces commentateurs qui aujourd’hui se déchaînent dans les médias pour jeter aux orties des footballeurs qu’ils ont encensés hier.

A ces bavards de comptoirs, à ces rêveurs d’un jour qui proclament leur volonté de faire table rase de l’existant pour imaginer un «autre football» dégagé de la violence, de la vulgarité, de l’argent, nous demandons de commencer par regarder du côté des filles.

Cette équipe «black – blanc – beur», respectueuse des règlements, débordante de talent et d’envie de vaincre existe ! Simplement ils ont préféré l’ignorer.

Auteure jusqu’à présent d’un parcours sans faute, en éliminatoires de la Coupe du monde 2011, l’équipe féminine de France continue sa campagne victorieuse en cette fin de saison. Dimanche 20 juin, pendant qu’en Afrique du Sud se déroulait le psychodrame que l’on sait, elle écrasait la Croatie 3 à 0 ! Mercredi 23 juin, au lendemain de la calamiteuse défaite des Bleus, l’équipe féminine s’imposait face à l’Estonie 6 – 0 !

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Faites de l’EPS fin novembre 2010 à Paris!!!

Vous devez sans doute être au courant que le SNEP organise un nouveau rassemblement, de plus de 2000 personnes à Paris. Cette fête montrera la détermination «historique » des enseignants d’EPS à faire bouger l’école et le sport.

Plus de 2000 profs, élèves, étudiants, partenaires du monde éducatif, politique et sportif sont attendus pour cet événement qui aura lieu les 12, 13 et 14 novembre 2010 à la Halle Carpentier, Paris.


Voici le programme des débats:

Ils sont regroupés en 6 espaces qui fonctionneront en parallèle. Chaque espace pourra recevoir jusqu’à 200 participants. Nous aurons donc en tout 30 débats que le SNEP a retenu avec un ensemble de partenaires.

Thème 1 : EPS, quelle culture sportive et artistique pour tous-tes?

Thème 2 : EPS/sport scolaire/sport

Thème 3 : Sport

Thème 4 : Médias

Thème 5 : Ecole

Thème 6 : Recherche formation

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Et vous pouvez d’ores et déjà vous vous pré-inscrire et soutenir l’initiative. N’hésitez pas à diffuser l’information à vos proches!!!

CHATEL préfère les médias aux syndicats!

Lu dans Libération:

Vendredi 26 mars, Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU (première fédération de l’éducation), s’inquiète : elle n’a encore reçu du ministère aucun document préparatoire à la réunion syndicale du 30 sur la revalorisation des salaires. Dimanche 28, une demi-heure avant le début de l’émission le Grand Jury surRTL, elle reçoit un coup de fil du cabinet : «Ecoutez bien, il y aura du nouveau…» A la surprise générale, le ministre de l’Education annonce le plan attendu : à partir de la rentrée, les professeurs certifiés débuteront avec 157 euros net de plus par mois, les agrégés, 259 euros.

Tous ceux ayant moins de sept ans d’ancienneté auront, eux, un bonus de 660 euros par an en moyenne. Les syndicats sont furieux d’avoir encore été court-circuités. A la réunion du 30, ils protestent. Bernadette Groison parle de «mépris». «On vous l’aurait dit avant, vous en auriez parlé à la presse», s’entend-elle répondre.

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Un nouveau collège c’est bien, des moyens c’est mieux…

Les enseignants dénoncent aussi la conversion d’heures-postes (les heures « normales » attribuées aux professeurs) en heures supplémentaires : « Cela conduira des enseignants à travailler sur deux voire trois établissements. Comment mettre en place un projet si les enseignants ne sont pas là la moitié du temps », demande J. Stevens. « La cohésion de l’équipe ne peut exister que si l’équipe est réunie et qu’elle peut communiquer », poursuit Manon Romanet, professeur d’éducation musicale.

Après une journée de grève et l’opération « collège mort » il y a deux semaines, la mobilisation d’hier ne devrait pas être la dernière. L’équipe veut néanmoins rester « positive » : « Nous ne voulons pas créer de situation de conflit. Il n’y a pas d’idée de blocage ou de lutte. L’objectif est de rencontrer les parents et de faire parler de nous », explique Christophe Antoine, professeur d’EPS.

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« Les pros ont un rôle d’exemplarité »

Après les incidents de PSG-OM, le sociologue Williams Nuytens prévient que la violence dans les stades de L1 pourrait se transporter vers les divisions inférieures. Spécialiste des supporters du Nord et du football amateur (1), le sociologue Williams Nuytens analyse les liens entre violence chez les pros et chez les amateurs.

Les comportements du foot professionnel influent-ils sur ceux des pratiquants? ?

Williams Nuytens. Ils influent à travers l’attitude des joueurs sur le terrain, parfois au travers d’agressions entre joueurs, de joueurs à arbitre. Après le Mondial 2006, par exemple, le coup de boule de Zidane a fait des émules chez les plus jeunes. Mais la majorité des incidents touche les moins de dix-huit ans et les seniors. Comme si, en grandissant, les footballeurs s’adonnaient plus facilement à la violence. Pourquoi? ? Les jeunes sont encadrés par des éducateurs. Les plus âgés par des entraîneurs. Et les enjeux augmentent avec l’âge.

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