Profs et Parents d’élèves en colère / Au bain sec et sans eau

Asfeld-Château-Porcien (Ardennes) Des enseignants et des parents d’élèves du collège d’Asfeld-Château-Porcien tirent  la sonnette d’alarme :  pour la première année,  aucun budget n’a été trouvé  pour conduire les 6e à la piscine.

CURIEUSE scène, ce jeudi-là, près du site asfeldois du collège Asfeld-Château-Porcien. Il y a là des élèves en maillot de bain et bonnet et des lignes d’eau bien droites, matérialisées par de belles longueurs de rubalise. Mais le premier qui piquerait une tête moucherait rouge : nous ne sommes pas à la piscine mais à l’intérieur d’un gymnase ! Cette mise en scène, incontestablement parlante, est l’œuvre des professeurs d’Éducation physique et sportive (EPS) de l’établissement, désolés de ne pas pouvoir conduire leurs 6e (140 élèves au total) à la piscine de Rethel, pour la première année. « Jusqu’ici, c’était financé par la communauté de communes, mais c’est une compétence du conseil général, expliquent Tatiana Kernn et Damien Lebègue. Cette année, la communauté de communes nous avait annoncé qu’elle ne prendrait plus le transport en charge, ce qui nous semble normal. La natation était censée démarrer en février, mais il n’y a pas de financement et on n’a eu aucune réponse du conseil général. »

Savoir nager, un acquis obligatoire Une situation à laquelle personne ne s’attendait vraiment. « On a réservé des créneaux à la piscine pour rien, déplorent les enseignants. Les parents ont acheté le matériel à leurs enfants et ne comprennent pas pourquoi il ne sert pas. » Parmi ceux-là, certains ont pris contact avec le conseil général. « Le seul retour a été oral : on nous a dit qu’une commission, qui se tiendra en juin, serait l’occasion d’étudier le problème. » Conclusion, à moins d’un redoublement peu souhaitable, la promo 2011-2012 des 6e ne nagera pas dans le cadre du collège, à la différence de leurs aînés, et de la grande majorité de leurs camarades ardennais. « Or le  »savoir nager » est obligatoire dans les programmes scolaires, font remarquer les professeurs. Le brevet de 50 mètres doit être validé sur le livret de compétence en vue du Brevet. » On pourra objecter que le jury gardera la main sur ce dernier point, mais la consolation peut sembler maigre.

Éviter des drames à la rivière « Si le collège ne les emmène pas, les enfants n’iront pas. Culturellement, ils n’y vont pas en famille et socialement, ça reste cher, quand on connaît la paupérisation du Sud-Ardennes », insiste Damien Lebègue. Même hors du cadre scolaire, apprendre à nager n’est pas apprendre le vélo. « L’été, les enfants vont souvent  »nager » à la rivière et il y a déjà eu des drames », rappelle-t-il. Il y a la solution de prendre directement les fonds sur les crédits pédagogiques. « Mais on dispose de 10.000 euros pour tout l’établissement et la facture du transport reviendrait déjà à 8.000 », répliquent les enseignants. « Pour nous, ce n’est pas facile, précisent-ils. Il faut une bonne demi-heure de trajet, vous pouvez imaginer les énormes contraintes sur les emplois du temps. Mais on veut faire l’effort, pour les gamins. »

Article source L’Union/L’Ardennais >>

L’épreuve de natation se fera sur gazon

Faute de piscine disponible, les élèves du collège de Castillon-la-Bataille nageront dans l’herbe d’un parc le 30 juin prochain.

La nage sur gazon. Faute d’accès à la piscine municipale à cause d’un problème d’emploi du temps, des collégiens de Castillon-la-Bataille (Gironde) passeront leur épreuve de « savoir-nager » dans un parc, rapporte Sud-Ouest…

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Mayotte : de la natation pour les élèves

      Jean-Pierre Fernandez et Jocelyne Abry étaient présents ce mardi dans l’hémicycle Younoussa Bamana avec leur banderole du Snep, le Syndicat national des profs d’éducation physique et une pancarte « Natation scolaire », pour rappeler aux élus que les élèves mahorais n’apprennent toujours pas à nager.

Le président du conseil général Ahamed Attoumani Douchina les rassure : « votre dossier est à l’ordre du jour pour la commission permanente, mais ça n’est pas public ». Soulagés, ils sortent de l’hémicycle, Saïd Omar Oili vient leur apporter son soutien. Dès aujourd’hui, Jean-Pierre Fernandez se rendra au vice-rectorat pour planifier « la natation des élèves dès la rentrée de mars ». Mais les 108.000 euros accordés ne serviront que pour le paiement des heures de cours, en attendant le mois de septembre où une demande de subvention pour les frais de logistique sera adressée à la jeunesse et sport.

Trois sites de natation seront mis en place à Trévani, Sakouli et au Faré, mais avec cette somme et le départ de certains maitres-nageurs, tous les élèves mahorais ne pourront bénéficier de la natation scolaire.

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Natation à l’école. Les enseignants de Cornouaille inquiets !

Louis Guirriec, professeur d’éducation physique au collège Laennec de Pont-l’Abbé, Gervais Frère, professeur à Max-Jacob (Quimper) et Jacques Robert du collège de Locquéran à Plouhinec ont voulu en cette fin d’année tirer la sonnette d’alarme.

Ils s’inquiètent du manque de moyens pour un apprentissage efficace de la natation.  La réglementation de l’Éducation nationale prévoit en effet un maître-nageur par bassin. Or, la piscine ne mettait à disposition qu’un maître-nageur. La formation spéciale des professeurs d’éducation physique pour la surveillance des bassins, n’était plus jugée suffisante.

Impossible donc d’utiliser deux bassins pour faire des groupes de niveau afin que chacun progresse selon ses besoins. «Pour parer à l’urgence et aux risques qu’encourent chaque année trop de jeunes, les professeurs ont logiquement accueilli les enfants encore en grande difficulté et laissé les autres sans éducation physique», souligne Jacques Robert. Le collège Max-Jacob n’est pas le seul confronté au problème. «Il manque, pour l’instant, 500heures de surveillance pour rétablir la situation pour l’ensemble des collèges quimpérois», ajoute le professeur.

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La natation avance « à petits coups de brasse »

Suite à la manifestation des professeurs d’EPS et des maîtres-nageurs qui réclament au CG le financement de la natation scolaire pour les élèves, des réunions ont eu lieu pour tenter de trouver des solutions.
La manifestation des professeurs d’EPS de mercredi 10 novembre a déjà en partie porté ses fruits. Profitant d’un conseil réunissant le vice-recteur, le président du conseil général et le sous-préfet délégué à la cohésion sociale, enseignants et maîtres-nageurs avaient bruyamment réclamé à être reçus par toutes les personnes concernées par le dossier de la natation scolaire, afin de faire avancer les choses.

Une réunion s’est donc tenue dès le vendredi suivant avec MM. Perrin, Douchina et Kromwell. « Ils avaient tous réellement réfléchi au problème, nous en avons été agréablement surpris », concède Jocelyne Abry, secrétaire adjointe du Syndicat national des professeurs d’éducation physique et sportive (Snep). « Ils ont tous été très à l’écoute des maîtres-nageurs et ont annoncé que la piscine de Koropa pourra accueillir des élèves dès la rentrée de janvier, car les factures impayées ont été réglées. » Les classes de sixième de quatre collèges pourront donc entamer la natation au deuxième trimestre. 4 sur 17 ça n’est pas énorme, mais c’est un début.

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La natation est un élément capital pour l’éducation

Le Snep Mayotte, Syndicat national des professeurs d’éducation physique et sportive, qui représente 81% des voix aux élections professionnelles, (…) se devait de justifier la pratique de la natation scolaire en lagon, malgré les problèmes de conditions de travail ou les facteurs extérieurs qui limitent sa pratique.

Selon le Snep Mayotte, le plan de développement des activités nautiques, dont dépend la natation, est un élément capital pour l’éducation et le développement des jeunes Mahorais à cheval sur deux cultures bien distinctes.

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