Les professeurs d’EPS de l’académie dénoncent les suppressions de postes

Michel Guélou est professeur d’EPS (éducation physique et sportive) au collège de Guiscard et secrétaire académique du SNEP syndicat des enseignants d’éducation physique appartenant à la FSU. Aujourd’hui, comme tous les professeurs de la discipline, il exprime un ras le bol. Tout d’abord en raison de la politique gouvernementale qui opte pour le non-remplacelement d’un fonctionnaire sur deux. « pour l’EPS, ça concerne deux professeurs sur trois. Dans l’académie, nous avons perdu 12% des effectifs en 5 ans ». une diminution du nombre d’enseignants qui commence à se faire ressentir…

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De plus en plus difficile d’être titularisé à La Réunion

(…) “Il manque 70 enseignants en EPS”

Quelques réajustements ponctuels sont possibles avec des affectations temporaires, notamment pour des rapprochements familiaux. Mais l’année dernière, très peu avaient obtenu gain de cause. Philippe Manenc, responsable du Snep-FSU (syndicat des professeurs d’éducation physique et sportive) constate le même phénomène. “En EPS, nous avons deux stagiaires réunionnais que nous avions réussi à garder l’année dernière, alors qu’ils étaient nommés à Versailles. Mais cette année, ils sont à nouveau mutés là-bas. Pour nous, c’est un combat très rude à mener”. Aux anciens stagiaires s’ajouteront probablement les futurs lauréats du concours 2011. En EPS, 22 candidats réunionnais sont admissibles aux épreuves orales ; il est probable que la moitié d’entre eux les réussiront en juin prochain. “Ce serait stupide de les envoyer trois ou quatre ans en Métropole, alors qu’il nous manque 70 enseignants pour assurer les cours d’EPS dans de bonnes conditions” argumente M. Manenc. La question se pose dans la plupart des disciplines, comme le résume M. Hoarau : “Il y a 303 admissibles réunionnais aux concours d’enseignants. On s’attend à voir 120 à 130 admis. Où feront-ils leur stage ?” Apparemment, pas à La Réunion. La plupart d’entre eux iront à Versailles ou Créteil, pendant que des contractuels assureront les cours dans les classes. Le rectorat ne fait aucun commentaire…

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Mayotte : de la natation pour les élèves

      Jean-Pierre Fernandez et Jocelyne Abry étaient présents ce mardi dans l’hémicycle Younoussa Bamana avec leur banderole du Snep, le Syndicat national des profs d’éducation physique et une pancarte « Natation scolaire », pour rappeler aux élus que les élèves mahorais n’apprennent toujours pas à nager.

Le président du conseil général Ahamed Attoumani Douchina les rassure : « votre dossier est à l’ordre du jour pour la commission permanente, mais ça n’est pas public ». Soulagés, ils sortent de l’hémicycle, Saïd Omar Oili vient leur apporter son soutien. Dès aujourd’hui, Jean-Pierre Fernandez se rendra au vice-rectorat pour planifier « la natation des élèves dès la rentrée de mars ». Mais les 108.000 euros accordés ne serviront que pour le paiement des heures de cours, en attendant le mois de septembre où une demande de subvention pour les frais de logistique sera adressée à la jeunesse et sport.

Trois sites de natation seront mis en place à Trévani, Sakouli et au Faré, mais avec cette somme et le départ de certains maitres-nageurs, tous les élèves mahorais ne pourront bénéficier de la natation scolaire.

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L’EPS en état de catastrophe naturelle en Dordogne

Mardi, en fin d’après-midi, une délégation de professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) du Snep-FSU a rencontré la préfète Béatrice Abollivier.

À cette occasion, les syndicalistes ont symboliquement demandé que le département soit déclaré « en état de catastrophe culturelle, compte tenu de la dégradation que subit notre système éducatif et plus précisément l’EPS. »

« Une sous matière ? »Sur les 33 enseignants contractuels d’Aquitaine, 26 se trouvent en Dordogne, font savoir les syndicalistes qui précisent que, dans notre département, 25 % des personnels d’EPS sont des non titulaires. Le syndicat cite l’exemple du collège du Bugue où les trois postes d’EPS sont occupés par des précaires. « Faut-il considérer la Dordogne comme un sous département français, interroge le Snep-FSU, faut-il considérer notre discipline comme une sous matière pouvant se passer de personnels qualifiés ? »

« Nous estimons qu’un des principes fondamentaux de notre république n’est pas respecté, argue Denis Vergé, secrétaire départemental du Snep Dordogne, à savoir celui de l’égalité d’accès au service public, quel que soit son lieu de vie. »

Selon le syndicat, la préfète a prêté une oreille attentive aux doléances des enseignants d’éducation physique et sportive. S’accordant sur le constat réalisé par le Snep, elle s’est engagée à intervenir auprès du recteur.

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Disparitions de profs d’EPS dans le sud-ouest, le Snep mène l’enquête !

Le parquet de Périgueux a qualifié le dossier de « manifestation symbolique ». Après avoir grimpé sur le toit de l’inspection académique fin août, les professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) sont à nouveau passés à l’action, hier après-midi à Périgueux.

« Nous venons déposer plainte pour enlèvement de collègues, explique Denis Vergé. Ils existent sur le papier, mais physiquement, ils ne sont pas là et nous nous en inquiétons. » Une délégation de trois professeurs a donc été reçue par le commissaire divisionnaire, André Friconnet, vers 17 heures.

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Les profs d’EPS défileront en vélos fleuris le 24 juin prochain pour sauver les retraites.

Philippe Manenc, secrétaire académique du SNEP FSU (Syndicat national de l’éducation physique), a tenu une conférence de presse hier pour, entre autres, annoncer une action originale à l’occasion de la grève du 24 juin contre la réforme des retraites. Toutes les organisations syndicales sont invitées à participer à cette action : le CORSO fleuri vélocipédique.

C’est-à-dire « un défilé de véhicules hétéroclites décorés de fleurs fraîches qui parcourent les rues en les distribuant au public pour apporter joie et bonheur à tous. Pour faciliter l’action, nous proposons des vélos décorés de ballons, de banderoles, de fleurs. Sur le guidon avant seront attachées deux tentes, l’une avec des tracts, l’autre avec des fleurs. Objectif, distribuer à chaque passant une fleur et un tract court et explicatif. Pour ceux qui n’auront pas de vélo, un panier dans chaque main et on fait la même chose ».

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