Covid-19 en Dordogne : les enseignants d’EPS obligés de faire cours dehors
Depuis ce lundi, les cours de sport dans les collèges et lycées doivent se tenir en extérieur. À Excideuil, plusieurs enseignants déplorent cette mesure prise en urgence.
Depuis ce lundi, les cours de sport dans les collèges et lycées doivent se tenir en extérieur. À Excideuil, plusieurs enseignants déplorent cette mesure prise en urgence.
Une trentaine de professeurs d’EPS s’est rassemblée en début d’après-midi ce mercredi 20 janvier devant le rectorat de Rennes. Ils dénoncent la décision de leur ministre, Jean-Michel Blanquer, d’interdire toute pratique physique à l’intérieur des gymnases.
Des professeurs d’EPS ont manifesté leur mécontentement devant le rectorat à Rennes, mercredi 20 janvier 2021. Ils répondaient à l’appel du syndicat Snep-Fsu Bretagne. Les manifestants dénoncent l’interdiction d’accéder aux gymnases pour faire cours, demandée par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Ils dénoncent un manque d’anticipation de la mesure et font des propositions.
Éducation. Les professeurs d’EPS ont manifesté devant le rectorat de Rouen, mercredi 20 janvier 2021. Ils dénoncent la pratique désormais obligatoire des cours en extérieur.
Le syndicat SNEP-FSU appelle les enseignants d’EPS et d’autres matière à venir manifester devant la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale de Maine-Et-Loire (DSDEN49) contre l’interdiction des cours d’EPS en intérieur, ce mercredi 20 janvier à 14h.
Les mesures annoncées par le gouvernement visant à renforcer les mesures contre l’épidémie à l’école mettent à l’index l’Éducation Physique et Sportive.
Comment comprendre la décision au début de l’hiver d’interdire les activités dans les espaces couverts alors qu’il ne semble y avoir aucun problème à entasser les élèves en salle de classe ? Vu les conditions météorologiques actuelles, cette décision revient à supprimer purement et simplement l’EPS des enseignements pour les élèves. Entre mépris d’une discipline qui semble être jugée comme « non essentielle » et sacrifice de la jeunesse qu’on prive de ces moments d’expression, de plaisir, de partage et d’apprentissages, cette décision génère une grande colère dans la profession