« Cours le matin, sport l’après-midi » : du flan selon un syndicat de profs d’EPS

« Opération médiatique », « mystification », « poudre aux yeux », « fausse expérimentation »… Le SNEP-FSU (Syndicat national de l’éducation physique de l’enseignement public) n’y va pas de main morte pour qualifier l’opération « Cours le matin, sport l’après-midi », mise en place à la rentrée 2010 par le ministère de l’Éducation nationale pour remotiver des élèves en difficulté. Un mois après son lancement dans 124 établissements (83 collèges et 41 lycées) volontaires, le syndicat publie une enquête « de proximité » basée sur un questionnaire envoyé aux professeurs d’EPS des établissements concernés*. Et dresse un premier bilan.

Peu d’élèves concernés

Résultats : le dispositif concerne souvent une classe (27 % des établissements) ou deux classes (47 %), peu trois classes et plus (15,8 %). Ce qui était prévu dès le départ par le ministère. L’institution parlait de plus 7.000 jeunes (sur 5,5 millions) à l’été 2010. Dans 34,9 % des cas, une seule autre demi-journée par semaine (en plus des deux après-midi consacrés déjà au cours d’EPS) a été accordée aux pratiques sportives. Un peu plus d’un quart des établissements programment deux demi-journées supplémentaires par semaine. Seulement 3 % organisent des activités sur trois demi-journées en plus (…)

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