Carcassonne : Syndicat de l’enseignement : « Ce qu’on craignait est arrivé »

Une semaine après celle des élèves, le Snes-FSU, premier syndicat national de l’enseignement,  (et le SNEP FSU… oubli des journalistes…) faisait sa rentrée dans l’Aude.

« On attendait quelques jours pour voir les premières répercussions des réformes mises en place par la précédente majorité », précise Philippe Dechaud, secrétaire départemental. Et le constat est clair : « Ce qu’on craignait est arrivé. »

Premier point qui alerte le syndicat : un nombre important de classes reste sans enseignant. « Au niveau académique et dans le second degré, 160 à 170 postes ne sont pas pourvus par des personnels titulaires, précise Philippe Dechaud. À ce jour, on a des horaires qui ne sont tout simplement pas dispensés. ».

Dans le département de l’Aude, le chiffre atteindrait 384 heures, selon le Snes-FSU. Et l’augmentation du nombre de postes non pourvus par rapport à l’an dernier serait de l’ordre de 40 %.

« Le vivier s’appauvrit »

Dans la pratique, les effectifs présents souffrent aussi : « Quelques jours après la rentrée, les services sont déjà en difficulté. »

Pour Philippe Dechaud, la raison est simple : « D’un côté, on baisse le nombre de postes, et de l’autre on a du mal à recruter. » Car le professeur d’EPS se demande « s’il n’y a pas pénurie des contractuels ». En cause ? « Les étudiants ne se tournent plus vers la formation d’enseignant, et ça se retrouve sur le terrain : le vivier s’appauvrit. »

Second point noir de cette rentrée 2012 : le sureffectif. « La pression est plus forte que les autres années », s’inquiète Philippe Dechaud.

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