Héritières des sports études, les sections sportives, sont source d’épanouissement pour les jeunes et vitrine pour les établissements.

Le facteur de réussite. Ce lien autre favorise la réussite scolaire des élèves attachés aux sections. « C’est mesurable à travers les taux de redoublement ou de réussite aux examens, commente Olivier Calais. On sait que les résultats des élèves sont souvent meilleurs. Ça répond à une logique implacable : l’élève déclare être connu, reconnu, le sentiment d’encadrement est supérieur. Et puis, étant donné les contraintes que suggèrent les sections sportives, elles obligent les élèves à être mieux organisés. » Et mieux préparés à la suite, le lycée, où les sections sportives ne sont pas légion – une seule dans l’Audomarois, le rugby à Blaise-Pascal. Une question d’emplois du temps déjà trop chargés

Dans l’académie de Lille, les sections sportives se déclinent en trois niveaux : préparatoire au haut niveau (PHN) – huit heures de sport et plus par semaine, c’est le cas de la gymnastique au collège Pierre-Mendès-France, à Arques -, régional – quatre à huit heures -, local – moins de quatre heures. Le dispositif tend à un équilibre géographique en terme d’activités représentées, de pratiques offertes aux filles et aux garçons et à une répartition entre sports traditionnels – le football au collège Blaise-Pascal – et disciplines nouvelles – les sports enchaînés au collège de Thérouanne.

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À Maubeuge, fini le sport dans les écoles !!!

Un bras de fer administratif oppose la municipalité maubeugeoise et l’Éducation nationale, … avec cette conséquence inattendue et abrupte : il n’y a plus de sport dans les écoles. La mairie emploie dix-sept moniteurs, tous sportifs et dont une partie de leur mission était, justement, d’enseigner le sport en milieu scolaire. Récemment, l’Éducation nationale leur a retiré leur agrément. Motif : ils n’ont pas le concours adéquat et, surtout, ils ne sont pas dans la bonne filière. Dans le monde parfois obscur de la fonction territoriale, il existe plusieurs filières : administratif, technique, animation… et sport. Depuis le 1e r avril 1992, les municipalités sont censées respecter à la lettre ces filières. « Un administratif ne peut plus enseigner le sport dans les écoles, explique Patrick Toussaint, conseiller pédagogique en éducation physique et sportive.

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La montagne, terrain de recherches des scientifiques

L’altitude, en raison de ses conditions extrêmes, offre aux chercheurs de nombreux sujets d’études comme, par exemple les stratégies d’adaptation du corps humain à la raréfaction de l’air, la recherche des victimes d’avalanche ou encore le traitement des gelures. Nous ne sommes pas tous égaux devant le manque d’oxygène. Voilà la conclusion à laquelle sont parvenus plusieurs scientifiques qui suspectent un défaut génétique d’être à l’origine de la sensibilité plus ou moins marquée des individus à ce phénomène autrement appelé hypoxie. A haute altitude, la pression partielle des gaz qui composent l’air que nous respirons diminue et chaque inspiration apporte moins d’oxygène à notre organisme. Cette asphyxie partielle se traduit par le « mal des montagnes » qui se manifeste, selon les individus et l’altitude, par de simples nausées, des maux de tête, voire des œdèmes cérébraux ou pulmonaires.

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Arrêter la machine à fric !

« Le sport sera utile ou nuisible, selon la direction dans laquelle on l’aiguillera…? ! » avait déclaré et écrit le baron Pierre de Coubertin, rénovateur des jeux Olympiques modernes, en 1925… En un mot, le sport n’est pas en lui-même porteur de vertus émancipatrices, s’il n’est pas dirigé et enseigné. « Le moment est venu de faire le point et de réfléchir à la navigation, si l’on ne veut pas aller à la dérive », ajoutait, quarante ans plus tard, René Maheu, directeur général de l’Unesco, s’adressant, à Tokyo, aux pouvoirs publics, du monde aux gouvernements, en passant par les institutions officielles et internationales du sport, et en faisant adopter par l’assemblée générale le « Manifeste sur le sport ».

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Sports et homosexualité : c’est quoi le problème ?

Changer les esprits. Casser les préjugés sur les « pédés ». Faire évoluer les mentalités. C’est le leitmotiv de Sports et homosexualités : c’est quoi le problème ?, documentaire produit par Capa que propose Canal+. Dans un documentaire diffusé par Canal +, lundi à 20 h 50, des champions témoignent sur un sujet encore tabou. Pas d’anonymes. Tous ont accepté de témoigner à visage découvert pour raconter leur vie d’homosexuel(le) sur les terrains ou leur confrontation à cette question, en tant qu’hétéro. « Le racisme, tout le monde est contre. L’homophobie, il y a des gens qui ne comprennent même pas pourquoi on travaille dessus », raconte ainsi Pascal Brèthes, président du Paris Foot Gay.

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Bienfaits du sport : une liste sans fin…

Il n’est pas d’âge pour profiter des bienfaits du sport. La dernière étude – mais sans doute pas pour longtemps – sur les bénéfices de l’activité physique porte, une fois n’est pas coutume, sur les enfants. Il s’agit même, selon Claudia Walther, de l’université de Leipzig, et ses collègues, de la première étude prospective réalisée à ce sujet. Publiée dans la revue scientifique Circulation , elle prouve que le fait d’augmenter le nombre d’heures d’activité physique quotidienne des jeunes améliore leur profil cardiorespiratoire. Un atout non négligeable pour leur avenir.

Cet essai a été mené dans un cadre scolaire afin de minimiser les effets du mode de vie des parents ou de leur attitude par rapport à l’activité physique et de mieux s’affranchir des différences de statut socio-économique. 182 enfants, âgés de 11 ans, ont été répartis entre un « groupe d’intervention », bénéficiant de 45 minutes d’exercice physique quotidien à l’école, et un groupe contrôle, faisant du sport à l’école deux fois par semaine pendant 45 minutes. Ces deux groupes ont été comparés avec un troisième, dit de référence, composé de 29 enfants du même âge, suivant un cursus sportif à raison de 12 séances hebdomadaires de 45 minutes d’activité physique.

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