Arrêter la machine à fric !

« Le sport sera utile ou nuisible, selon la direction dans laquelle on l’aiguillera…? ! » avait déclaré et écrit le baron Pierre de Coubertin, rénovateur des jeux Olympiques modernes, en 1925… En un mot, le sport n’est pas en lui-même porteur de vertus émancipatrices, s’il n’est pas dirigé et enseigné. « Le moment est venu de faire le point et de réfléchir à la navigation, si l’on ne veut pas aller à la dérive », ajoutait, quarante ans plus tard, René Maheu, directeur général de l’Unesco, s’adressant, à Tokyo, aux pouvoirs publics, du monde aux gouvernements, en passant par les institutions officielles et internationales du sport, et en faisant adopter par l’assemblée générale le « Manifeste sur le sport ».

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Mise en culture… sportive

logo_snepL’ouverture d’un congrès syndical (celui du SNEP) donne l’occasion de réfléchir à la question revendicative dans le milieu sportif. Ce milieu se veut mouvement, parfois dit, par quelques thuriféraires, « premier parti de France »? ! Le CNOSF en est son représentant pour ce qui est de la partie des licenciés traditionnels. Les autres, dits « inorganisés », pratiquent seuls ou se rattachent ici et là aux initiatives de divers organisateurs. Force est de constater que tous les secteurs renâclent fort, pestent contre des installations insuffisantes, des crédits trop faibles, une offre de pratique peu diversifiée. La liste est longue. De mouvement revendicatif point. Les joueurs et les dirigeants des clubs pros, des sponsors bien en cour, savent pratiquer le lobbying.

Le sport pour tous est muet.

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L’équipe de France, ?un élan pour la connaissance

cartonOuf ? ! On l’a échappé belle? ! Enfin presque… ?Il ne manquait plus que cela de tomber sur les grosses pointures dès le premier tour? ; pour affronter le Brésil, il aurait fallu une main discrète toutes les dix minutes pour arriver en finale? ! S’il faut, il faut… C’est ça la compétitivité et l’efficacité. Le sport a ceci de bon qu’il arrive ?à meubler l’espace public de futilités sérieuses. Il est une haute nécessité pour un pays, pour sa population et pour les débats entre amis. Et le sport est ainsi depuis qu’il est sport? : il fait jaser, jusqu’aux horions parfois, spéculer, philosopher, danser, tout quoi? ! Il est tellement important que les marchands du temple s’en mêlent et trop futile pour occuper durablement un service public. C’est un peu le débat de l’heure. Budget de l’État riquiqui, centaines ?de millions injectés par le privé ?de tout poil, puis le reste, le sport pour tous, cahin-caha selon les volontés qui locales, associatives, bénévoles. Rama Yade flambe à la une des journaux, ?des médias? ; on la sent météore dans ?le milieu.

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Rémunération des sportifs : Sarkozy met fin au match

Le dispositif du DIC, voté en 2004 et censé initialement durer jusqu’en 2012, permet aux clubs de sport professionnel d’économiser 30% des charges sur les salaires de leurs joueurs au titre de l’exploitation collective de leur image. Selon le député UMP Yves Bur, le manque à gagner annuel, jusqu’ici compensé par l’Etat, est de l’ordre de 30 millions d’euros.

Sur ce thème, l’opposition n’a pas davantage été à l’unisson que la majorité. Le porte-parole du PS Benoît Hamon avait dénoncé lundi «la docilité» de Xavier Bertrand devant «les oukases» de «quelques présidents de clubs professionnels». Mais Jean-Luc Benhamias (MoDem) n’a pas paru opposé mardi au maintien des avantages fiscaux pour certains sportifs, même si leur suppression «dans un contexte de crise n’est pas illogique». «Si un grand nombre de sportifs professionnels surfent sur des millions, une grande majorité d’entre eux, des kayakistes aux coureurs de biathlon, restent en marge du “star system”», a fait valoir dans un communiqué le député européen.

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