Sport à l’école : la course à l’échalote des candidats

Par Benjamin Harroch – Nouvel Observateur

De jeunes élèves en cour d'éducation physique et sportive. (PHOTOPQR/LE TELEGRAMME)

Si je suis élu président de la République, je développerai le sport à l’école. Tous les candidats à l’Elysée (ou presque) promettent d’accorder plus de place à l’éducation physique et sportive et d’accroître l’offre du sport scolaire.

Nicolas Sarkozy est celui qui va le plus loin. « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », disaient ses mentors Jacques Chirac et Charles Pasqua. Le président-candidat propose que chaque élève puisse faire « une heure d’activité physique par jour » contre trois par semaine en moyenne actuellement du collège au lycée.

Son bilan en la matière permet pour le moins d’en douter. Sous sa présidence et à la faveur de la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, le nombre de professeurs d’EPS est passé de 35.000 à un peu moins de 31.000, selon le SNEP-FSU.

Dans ce contexte de rigueur budgétaire, comment croire en la proposition de Nicolas Sarkozy ? On trouve une réponse dans un communiqué de presse diffusé en février 2012, après que le député UMP Robert Lecou ait rendu au président de la République un rapport intitulé « Le sport à l’école et le sport scolaire » :

« Le chef de l’État, convaincu du rôle crucial du sport dans le bien-être et la réussite des élèves, partage l’objectif d’inciter chaque élève à exercer une heure d’activité physique par jour. »

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