Héritières des sports études, les sections sportives, sont source d’épanouissement pour les jeunes et vitrine pour les établissements.

Le facteur de réussite. Ce lien autre favorise la réussite scolaire des élèves attachés aux sections. « C’est mesurable à travers les taux de redoublement ou de réussite aux examens, commente Olivier Calais. On sait que les résultats des élèves sont souvent meilleurs. Ça répond à une logique implacable : l’élève déclare être connu, reconnu, le sentiment d’encadrement est supérieur. Et puis, étant donné les contraintes que suggèrent les sections sportives, elles obligent les élèves à être mieux organisés. » Et mieux préparés à la suite, le lycée, où les sections sportives ne sont pas légion – une seule dans l’Audomarois, le rugby à Blaise-Pascal. Une question d’emplois du temps déjà trop chargés

Dans l’académie de Lille, les sections sportives se déclinent en trois niveaux : préparatoire au haut niveau (PHN) – huit heures de sport et plus par semaine, c’est le cas de la gymnastique au collège Pierre-Mendès-France, à Arques -, régional – quatre à huit heures -, local – moins de quatre heures. Le dispositif tend à un équilibre géographique en terme d’activités représentées, de pratiques offertes aux filles et aux garçons et à une répartition entre sports traditionnels – le football au collège Blaise-Pascal – et disciplines nouvelles – les sports enchaînés au collège de Thérouanne.

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