Bilan « cours le matin, sport l’après midi »

Lors de la publi­ca­tion de sa propre enquête, fin sep­tembre, le Snep-FSU, prin­ci­pal syn­di­cat des pro­fes­seurs d’EPS, avait jugé que, du fait de cette sur­re­pré­sen­ta­tion d’établissements dis­po­sant déjà d’offres spor­tives, l’expérimentation béné­fi­ciait sur­tout à des élèves ayant déjà de « l’appétence » pour davan­tage de sport.

« Est-ce vrai­ment eux qui ont besoin de plus d’EPS pour la réus­site sco­laire? », demandait-il.

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Natation à l’école. Les enseignants de Cornouaille inquiets !

Louis Guirriec, professeur d’éducation physique au collège Laennec de Pont-l’Abbé, Gervais Frère, professeur à Max-Jacob (Quimper) et Jacques Robert du collège de Locquéran à Plouhinec ont voulu en cette fin d’année tirer la sonnette d’alarme.

Ils s’inquiètent du manque de moyens pour un apprentissage efficace de la natation.  La réglementation de l’Éducation nationale prévoit en effet un maître-nageur par bassin. Or, la piscine ne mettait à disposition qu’un maître-nageur. La formation spéciale des professeurs d’éducation physique pour la surveillance des bassins, n’était plus jugée suffisante.

Impossible donc d’utiliser deux bassins pour faire des groupes de niveau afin que chacun progresse selon ses besoins. «Pour parer à l’urgence et aux risques qu’encourent chaque année trop de jeunes, les professeurs ont logiquement accueilli les enfants encore en grande difficulté et laissé les autres sans éducation physique», souligne Jacques Robert. Le collège Max-Jacob n’est pas le seul confronté au problème. «Il manque, pour l’instant, 500heures de surveillance pour rétablir la situation pour l’ensemble des collèges quimpérois», ajoute le professeur.

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L’EPS en état de catastrophe naturelle en Dordogne

Mardi, en fin d’après-midi, une délégation de professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) du Snep-FSU a rencontré la préfète Béatrice Abollivier.

À cette occasion, les syndicalistes ont symboliquement demandé que le département soit déclaré « en état de catastrophe culturelle, compte tenu de la dégradation que subit notre système éducatif et plus précisément l’EPS. »

« Une sous matière ? »Sur les 33 enseignants contractuels d’Aquitaine, 26 se trouvent en Dordogne, font savoir les syndicalistes qui précisent que, dans notre département, 25 % des personnels d’EPS sont des non titulaires. Le syndicat cite l’exemple du collège du Bugue où les trois postes d’EPS sont occupés par des précaires. « Faut-il considérer la Dordogne comme un sous département français, interroge le Snep-FSU, faut-il considérer notre discipline comme une sous matière pouvant se passer de personnels qualifiés ? »

« Nous estimons qu’un des principes fondamentaux de notre république n’est pas respecté, argue Denis Vergé, secrétaire départemental du Snep Dordogne, à savoir celui de l’égalité d’accès au service public, quel que soit son lieu de vie. »

Selon le syndicat, la préfète a prêté une oreille attentive aux doléances des enseignants d’éducation physique et sportive. S’accordant sur le constat réalisé par le Snep, elle s’est engagée à intervenir auprès du recteur.

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La natation avance « à petits coups de brasse »

Suite à la manifestation des professeurs d’EPS et des maîtres-nageurs qui réclament au CG le financement de la natation scolaire pour les élèves, des réunions ont eu lieu pour tenter de trouver des solutions.
La manifestation des professeurs d’EPS de mercredi 10 novembre a déjà en partie porté ses fruits. Profitant d’un conseil réunissant le vice-recteur, le président du conseil général et le sous-préfet délégué à la cohésion sociale, enseignants et maîtres-nageurs avaient bruyamment réclamé à être reçus par toutes les personnes concernées par le dossier de la natation scolaire, afin de faire avancer les choses.

Une réunion s’est donc tenue dès le vendredi suivant avec MM. Perrin, Douchina et Kromwell. « Ils avaient tous réellement réfléchi au problème, nous en avons été agréablement surpris », concède Jocelyne Abry, secrétaire adjointe du Syndicat national des professeurs d’éducation physique et sportive (Snep). « Ils ont tous été très à l’écoute des maîtres-nageurs et ont annoncé que la piscine de Koropa pourra accueillir des élèves dès la rentrée de janvier, car les factures impayées ont été réglées. » Les classes de sixième de quatre collèges pourront donc entamer la natation au deuxième trimestre. 4 sur 17 ça n’est pas énorme, mais c’est un début.

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«Maths, anglais, cantine, sport, pause goûter et re-sport»

«C’est de la lutte», précise utilement le prof d’EPS qui encadre la vingtaine de petits sixièmes tout à leurs contorsions sur les tapis du gymnase. Cours en apparence lambda, à cette différence que les jeunes lutteurs ne sont pas dans la même classe. Ce qui les rassemble en ce début d’après-midi, c’est l’expérimentation sur le renforcement du sport à l’école, qui chamboule les emplois du temps.

Lilia, 10 ans, n’a pas trop de ses dix doigts pour détailler son programme du jour: «maths, SVT, anglais, histoire-géo, cantine, sport», pause goûter à la maison et re-sport, en l’occurrence volley, à 17 heures. Basile, futur «paysagiste et chercheur en animaux», sera en week-end avant elle: pour lui le supplément sport c’est badminton le lundi à 17 heures. La semaine prochaine, il commence aussi la chorale, comme son partenaire de lutte Sabri «s’il est pris». (…)

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Des profs d’EPS à l’assaut de l’inspection académique

A Périgueux, des enseignants ont escaladé le bâtiment administratif. Ils réclament plus de postes d’éducation physique.

L’opération était spectaculaire, les enseignants grimpeurs ont pris possession du toit de l’inspection académique ce matin pour y déployer des banderoles. La moitié des 174 professeurs d’Education Physique et Sportive (EPS) du département ont pris part à l’action.

Ils estiment qu’il manque une trentaine de postes d’EPS en Périgord, la moitié des établissements s’apprêtent ainsi à faire leur rentrée sans enseignants titulaires. La Dordogne est le département de l’académie aquitaine qui a le plus recours aux vacataires, du personnel souvent peu ou pas qualifié pour le Syndicat national des professeurs d’éducation physique et sportive (SNEP).

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