Les futurs profs d’EPS auto-gèrent leur formation (Réunion)


À deux mois des oraux du très difficile Capeps (concours), ils ont négocié avec le rectorat et l’université des heures supplémentaires de formation. Le Snep-FSU a sollicité les bonnes volontés : une dizaine de professeurs aideront bénévolement les étudiants à se préparer aux épreuves.

C’est peut-être ça, le XXIe siècle. Les futurs professeurs d’EPS (éducation physique et sportive) se sentent tellement démunis dans la préparation des oraux du concours, en juin prochain à Vichy, qu’ils ont eux-mêmes cherché des formations supplémentaires ! Ce ne sont pourtant pas leurs performances qui sont en cause, puisqu’ils sont 21 admissibles au concours, sur une promotion de 35 étudiants sur le campus du Tampon. Un taux d’admissibilité parmi les meilleurs de France…

 

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Natation à l’école. Les enseignants de Cornouaille inquiets !

Louis Guirriec, professeur d’éducation physique au collège Laennec de Pont-l’Abbé, Gervais Frère, professeur à Max-Jacob (Quimper) et Jacques Robert du collège de Locquéran à Plouhinec ont voulu en cette fin d’année tirer la sonnette d’alarme.

Ils s’inquiètent du manque de moyens pour un apprentissage efficace de la natation.  La réglementation de l’Éducation nationale prévoit en effet un maître-nageur par bassin. Or, la piscine ne mettait à disposition qu’un maître-nageur. La formation spéciale des professeurs d’éducation physique pour la surveillance des bassins, n’était plus jugée suffisante.

Impossible donc d’utiliser deux bassins pour faire des groupes de niveau afin que chacun progresse selon ses besoins. «Pour parer à l’urgence et aux risques qu’encourent chaque année trop de jeunes, les professeurs ont logiquement accueilli les enfants encore en grande difficulté et laissé les autres sans éducation physique», souligne Jacques Robert. Le collège Max-Jacob n’est pas le seul confronté au problème. «Il manque, pour l’instant, 500heures de surveillance pour rétablir la situation pour l’ensemble des collèges quimpérois», ajoute le professeur.

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Mobilisation des enseignants au collège Lucie-Aubrac

Les enseignants du collège Lucie-Aubrac se mobilisent pour dénoncer les problèmes qui vont découler de la réforme de la formation dite Mastérisation avec, notamment pour l’établissement, des répercussions à la prochaine rentrée scolaire. L’intersyndicale des enseignants (Snes, Snep, FSU, FO Sgen) et des non-syndiqués indique qu’en effet, « le poste d’un professeur d’EPS partant à la retraite est bloqué, 5 des classes sur un total de 16 au collège auront en EPS un stagiaire à temps complet, sans formation initiale, en lieu et place d’un enseignant titulaire ».

Les enseignants s’inquiètent de ce lâcher dans l’arène sans préparation. Comment, en effet, sans expérience, sans accompagnement pédagogique faire respecter l’ordre et se faire respecter des élèves se demandent-ils en substance ? S’élevant contre « le tutorat des stagiaires, l’ensemble des enseignants exige que le remplacement se fasse par le recrutement d’un enseignant titulaire afin de pérenniser le poste, faciliter les mutations, assurer la continuité, la stabilité de l’équipe pédagogique et de permettre aux élèves d’apprendre dans de bonnes conditions ».

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100 000 voix pour la formation des enseignants !

Nous voici quasiment à la fin de l’année scolaire et l’an prochain arriveront dans nos établissements respectifs de jeunes  lauréats des concours de l’éducation nationale.

Réforme semblant se mettre en place (enfin, c’est ce qu’espèrent un certain Luc et une certaine Valérie), ces jeunes collègues vont arriver dans les écoles sans l’indispensable année d’adaptation au métier de professeur.

Nous parlons bien ici de l’année d’IUFM (PE2 ou PLC2) durant laquelle les stagiaires pouvaient se former. Et bien l’an prochain, grâce à la lotion Suppr de  Chatel-Pécresse, cette année de formation sera supprimée. Mais rassurez-vous nos petits stagiaires pourront toujours se former (enfin…moins qu’avant) et de toutes les manières, il reste toujours le soir ou le week-end…

Pour contribuer à grossir le roc qui enrayera la machine et stoppera cette réforme, n’hésitez pas à consulter le site suivant pour y signer pétition:

100 000 voix pour la formation des enseignants !

Enseigner est un métier qui s’apprend!

La formation des enseignants est un investissement pour l’avenir!


Faites de l’EPS fin novembre 2010 à Paris!!!

Vous devez sans doute être au courant que le SNEP organise un nouveau rassemblement, de plus de 2000 personnes à Paris. Cette fête montrera la détermination «historique » des enseignants d’EPS à faire bouger l’école et le sport.

Plus de 2000 profs, élèves, étudiants, partenaires du monde éducatif, politique et sportif sont attendus pour cet événement qui aura lieu les 12, 13 et 14 novembre 2010 à la Halle Carpentier, Paris.


Voici le programme des débats:

Ils sont regroupés en 6 espaces qui fonctionneront en parallèle. Chaque espace pourra recevoir jusqu’à 200 participants. Nous aurons donc en tout 30 débats que le SNEP a retenu avec un ensemble de partenaires.

Thème 1 : EPS, quelle culture sportive et artistique pour tous-tes?

Thème 2 : EPS/sport scolaire/sport

Thème 3 : Sport

Thème 4 : Médias

Thème 5 : Ecole

Thème 6 : Recherche formation

>>  Voir le programme complet

Et vous pouvez d’ores et déjà vous vous pré-inscrire et soutenir l’initiative. N’hésitez pas à diffuser l’information à vos proches!!!

Education nationale : la grande inquiétude

« Ces jeunes collègues encore en formation vont se retrouver à temps plein devant les élèves alors qu’avant ils y passaient un tiers de leur temps. Cela veut dire que leur expérience de terrain sera inexistante et qu’il n’y aura plus de temps en commun pour les tuteurs et la préparation », déplore Teddy Guitton, du syndicat SNEP-FSU.

Les professeurs espèrent accentuer le mouvement d’ici la rentrée scolaire pour que des aménagements soient apportés avant le mois de septembre.

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