Boycott des matchs du PSG

Les trois groupes de supporters du Paris SG du kop Auteuil, Supras, Authentiks et Grinta, appellent leurs membres à «ne plus se rendre à partir de samedi» au Parc de Princes pour protester contre le racisme d’une frange du public, indiquent-ils vendredi dans un communiqué.

«Nous appelons tous nos membres et tous ceux qui dans toutes les tribunes adhèrent à nos valeurs à refuser cette situation de racisme à grande échelle dont le club se rend complice et surtout à ne pas se rendre au Parc des Princes jusqu’à nouvel ordre et ce dès samedi pour le match PSG-Sochaux», précisent les trois associations dans un communiqué commun.

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« Les pros ont un rôle d’exemplarité »

Après les incidents de PSG-OM, le sociologue Williams Nuytens prévient que la violence dans les stades de L1 pourrait se transporter vers les divisions inférieures. Spécialiste des supporters du Nord et du football amateur (1), le sociologue Williams Nuytens analyse les liens entre violence chez les pros et chez les amateurs.

Les comportements du foot professionnel influent-ils sur ceux des pratiquants? ?

Williams Nuytens. Ils influent à travers l’attitude des joueurs sur le terrain, parfois au travers d’agressions entre joueurs, de joueurs à arbitre. Après le Mondial 2006, par exemple, le coup de boule de Zidane a fait des émules chez les plus jeunes. Mais la majorité des incidents touche les moins de dix-huit ans et les seniors. Comme si, en grandissant, les footballeurs s’adonnaient plus facilement à la violence. Pourquoi? ? Les jeunes sont encadrés par des éducateurs. Les plus âgés par des entraîneurs. Et les enjeux augmentent avec l’âge.

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L’ÉCOLE EST FINIE !

Cette semaine, Siné Hebdo consacre six pages à l’école. Siné Hebdo prend le contre-pied des autres.

Il ne s’agit pas seulement de s’alarmer des  actes de violence  commis récemment dans des collèges et des lycées mais de s’interroger : pourquoi de telles affaires surgissent-elles toujours à quelques semaines des élections ? Hasard, sans doute. Nous avons enquêté sur les baisses d’effectifs et de moyens, le flicage croissant des élèves, la répression des profs désobéisseurs, les réponses apportées par les politiques aux problèmes de sécurité.

Nous avons interrogé une sociologue, un universitaire spécialiste de l’éducation, des pions, des élèves, des profs en poste dans les lycées de Vitry ou de Thiais.

Leur verdict : la violence existe, mais elle n’est en aucun cas le problème numéro un de l’éducation. Ce qui les inquiète vraiment, c’est la façon dont ce gouvernement dépèce l’école publique.

Si vous voulez en savoir plus: Siné Hebdo Numéro 77. En kiosque le mercredi 24 février 2010.