Bilan « cours le matin, sport l’après midi »

Lors de la publi­ca­tion de sa propre enquête, fin sep­tembre, le Snep-FSU, prin­ci­pal syn­di­cat des pro­fes­seurs d’EPS, avait jugé que, du fait de cette sur­re­pré­sen­ta­tion d’établissements dis­po­sant déjà d’offres spor­tives, l’expérimentation béné­fi­ciait sur­tout à des élèves ayant déjà de « l’appétence » pour davan­tage de sport.

« Est-ce vrai­ment eux qui ont besoin de plus d’EPS pour la réus­site sco­laire? », demandait-il.

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La natation avance « à petits coups de brasse »

Suite à la manifestation des professeurs d’EPS et des maîtres-nageurs qui réclament au CG le financement de la natation scolaire pour les élèves, des réunions ont eu lieu pour tenter de trouver des solutions.
La manifestation des professeurs d’EPS de mercredi 10 novembre a déjà en partie porté ses fruits. Profitant d’un conseil réunissant le vice-recteur, le président du conseil général et le sous-préfet délégué à la cohésion sociale, enseignants et maîtres-nageurs avaient bruyamment réclamé à être reçus par toutes les personnes concernées par le dossier de la natation scolaire, afin de faire avancer les choses.

Une réunion s’est donc tenue dès le vendredi suivant avec MM. Perrin, Douchina et Kromwell. « Ils avaient tous réellement réfléchi au problème, nous en avons été agréablement surpris », concède Jocelyne Abry, secrétaire adjointe du Syndicat national des professeurs d’éducation physique et sportive (Snep). « Ils ont tous été très à l’écoute des maîtres-nageurs et ont annoncé que la piscine de Koropa pourra accueillir des élèves dès la rentrée de janvier, car les factures impayées ont été réglées. » Les classes de sixième de quatre collèges pourront donc entamer la natation au deuxième trimestre. 4 sur 17 ça n’est pas énorme, mais c’est un début.

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EPSiliades: plus de 1500 profs pendant trois jours, c’est gagné !

C’est toujours une agréable surprise de voir qu’un événement que l’on pense, que l’on construit a de l’écho dans la presse.

Merci donc au Café Pédagogique d’avoir suivi les débats avec attention ainsi que d’avoir mis en place un blog spécial EPSiliades que, chers lecteurs, nous vous laissons consulter
Réunir 1500 enseignants durant trois jours, quel événement ! C’est ce qu’a réussi le Snep, le syndicat FSU des profs d’EPS, avec les Epsiliades, du 12 au 14 novembre, à Paris.

« Tout simplement, je suis un peu plus fière de mon métier » entame une enseignante Montpelliéraine. « Nous sommes des militants du quotidien, devant nos classes. En tant que professeur d’EPS, nous avons toujours à prouver, aux yeux de nos collègues comme aux yeux de l’opinion, que nous avons notre place dans la communauté éducative ». Et trois jours comme ça, ça ragaillardit et ça met du carburant dans le moteur. Son jeune collègue poursuit : « Nous sommes le nez dans le guidon, ces Epsiliades nous permettent de lever un peu les yeux. ». Et puis il y a le plaisir d’avoir croisé Villepreux (entraineur de rugby), Onesta (de hand) ou Barras, le récent vainqueur du championnat d’Europe de décathlon, de ceux qui aident à se battre contre le sport-business et le culte des héros.


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La natation est un élément capital pour l’éducation

Le Snep Mayotte, Syndicat national des professeurs d’éducation physique et sportive, qui représente 81% des voix aux élections professionnelles, (…) se devait de justifier la pratique de la natation scolaire en lagon, malgré les problèmes de conditions de travail ou les facteurs extérieurs qui limitent sa pratique.

Selon le Snep Mayotte, le plan de développement des activités nautiques, dont dépend la natation, est un élément capital pour l’éducation et le développement des jeunes Mahorais à cheval sur deux cultures bien distinctes.

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Le Snep-FSU propose d’expérimenter plus d’EPS dans 100 collèges et lycées

Le Snep-FSU, principal syndicat des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS), propose de tester une heure de plus d’EPS par semaine dans 100 collèges et lycées à partir de la rentrée, et d’en faire une évaluation portant sur le comportement et le niveau des élèves.

Le syndicat va proposer au ministre de l’Education nationale Luc Chatel, d’expérimenter, pendant trois ans dans toutes les classes de 60 collèges et 40 lycées, quatre heures d’EPS par semaine en collège et trois heures en lycée, a annoncé lors d’une conférence de presse vendredi son secrétaire général, Serge Chabrol.

Les élèves ont aujourd’hui trois heures en collège (sauf en 6ème, 4 heures) et deux heures en lycée. « Le ministre dit qu’il veut plus d’EPS et de sport scolaire? Nous lui disons +chiche+ », a déclaré M. Chabrol, se disant prêt à « prendre des risques » en réclamant « une évaluation réelle » de cette expérimentation, portant sur les comportements des élèves, leurs résultats scolaires et leur pratique du sport.

Il a souligné que l’ex-judoka David Douillet, secrétaire national aux sports de l’UMP, a lui-même proposé quatre heures d’EPS de la 6ème à la terminale.

Le Snep-FSU prend ainsi position après l’annonce de M. Chatel d’expérimenter à la rentrée, dans deux à trois classes d’une centaine de collèges et lycées, un nouveau rythme avec cours le matin et sports l’après-midi.

C’était « une opération de propagande électorale », a jugé M. Chabrol: « comme il y a dans l’opinion publique le souhait de plus d’activité physique à l’école », ce que Nicolas Sarkozy avait « senti » en en faisant une priorité lors de sa campagne de 2007, le ministre a fait « un coup de communication » mais cela « touchera très peu d’élèves et ne sera pas généralisable » faute de moyens.

Le Snep a rappelé que 4.500 postes de professeurs d’EPS ont été supprimés depuis cinq ans.

M. Chabrol a fait aussi remarquer que la classe de seconde du lycée Jean-Vilar de Meaux (Seine-et-Marne) prise en exemple par le ministère car elle teste cette année les sports l’après-midi, n’était composée « que de 20 élèves », alors que le gouvernement envisage dans le même temps d’augmenter les tailles des classes pour continuer à supprimer des postes.

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Le SNEP-FSU enterre symboliquement l’IUFM

L’affaire de la Masterisation est loin d’être terminée et suscite des inquiétudes bien légitimes. Voici une action menée par nos collègues de la réunion:

Le SNEP-FSU (syndicat des enseignants d’éducation physique et sportive et des professeurs de sport) a enterré symboliquement l’IUFM (institut universitaire de formation des maîtres) hier mardi 1er juin 2010 devant le rectorat. Une dizaine de commissaires paritaires du SNEP se sont mobilisés pour dénoncer la réforme des IUFM (appelée mastérisation). « La suppression de la formation actuelle des enseignants va avoir de graves répercussions sur les 117 professeurs stagiaires concernés à la rentrée 2010 et sur leurs 8000 élèves » estime Philippe Manenc, secrétaire académique du SNEP-FSU et membre du bureau de la FSU.

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