EPSiliades: plus de 1500 profs pendant trois jours, c’est gagné !

C’est toujours une agréable surprise de voir qu’un événement que l’on pense, que l’on construit a de l’écho dans la presse.

Merci donc au Café Pédagogique d’avoir suivi les débats avec attention ainsi que d’avoir mis en place un blog spécial EPSiliades que, chers lecteurs, nous vous laissons consulter
Réunir 1500 enseignants durant trois jours, quel événement ! C’est ce qu’a réussi le Snep, le syndicat FSU des profs d’EPS, avec les Epsiliades, du 12 au 14 novembre, à Paris.

« Tout simplement, je suis un peu plus fière de mon métier » entame une enseignante Montpelliéraine. « Nous sommes des militants du quotidien, devant nos classes. En tant que professeur d’EPS, nous avons toujours à prouver, aux yeux de nos collègues comme aux yeux de l’opinion, que nous avons notre place dans la communauté éducative ». Et trois jours comme ça, ça ragaillardit et ça met du carburant dans le moteur. Son jeune collègue poursuit : « Nous sommes le nez dans le guidon, ces Epsiliades nous permettent de lever un peu les yeux. ». Et puis il y a le plaisir d’avoir croisé Villepreux (entraineur de rugby), Onesta (de hand) ou Barras, le récent vainqueur du championnat d’Europe de décathlon, de ceux qui aident à se battre contre le sport-business et le culte des héros.


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Les profs de gym sont en colère !

Le département de la Dordogne souffre d’un déficit chronique en professeurs d’éducation physique et sportive (EPS). Tel est le constat dressé hier matin lors de l’assemblée départementale de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS).

Selon le syndicat, il faudrait 36 postes de titulaires en plus pour assurer correctement la prochaine rentrée scolaire. « En Dordogne, nous sommes la cinquième roue du carrosse et, au niveau national, le mouton noir de l’EPS, assure Denis Vergé, secrétaire départemental du SNEP-FSU. Tout se passe comme si le gouvernement pensait qu’il pouvait continuer de dégrader impunément notre service public, parce qu’il pense que ça ne fera pas de vagues dans notre département. »

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Le Snep-FSU propose d’expérimenter plus d’EPS dans 100 collèges et lycées

Le Snep-FSU, principal syndicat des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS), propose de tester une heure de plus d’EPS par semaine dans 100 collèges et lycées à partir de la rentrée, et d’en faire une évaluation portant sur le comportement et le niveau des élèves.

Le syndicat va proposer au ministre de l’Education nationale Luc Chatel, d’expérimenter, pendant trois ans dans toutes les classes de 60 collèges et 40 lycées, quatre heures d’EPS par semaine en collège et trois heures en lycée, a annoncé lors d’une conférence de presse vendredi son secrétaire général, Serge Chabrol.

Les élèves ont aujourd’hui trois heures en collège (sauf en 6ème, 4 heures) et deux heures en lycée. « Le ministre dit qu’il veut plus d’EPS et de sport scolaire? Nous lui disons +chiche+ », a déclaré M. Chabrol, se disant prêt à « prendre des risques » en réclamant « une évaluation réelle » de cette expérimentation, portant sur les comportements des élèves, leurs résultats scolaires et leur pratique du sport.

Il a souligné que l’ex-judoka David Douillet, secrétaire national aux sports de l’UMP, a lui-même proposé quatre heures d’EPS de la 6ème à la terminale.

Le Snep-FSU prend ainsi position après l’annonce de M. Chatel d’expérimenter à la rentrée, dans deux à trois classes d’une centaine de collèges et lycées, un nouveau rythme avec cours le matin et sports l’après-midi.

C’était « une opération de propagande électorale », a jugé M. Chabrol: « comme il y a dans l’opinion publique le souhait de plus d’activité physique à l’école », ce que Nicolas Sarkozy avait « senti » en en faisant une priorité lors de sa campagne de 2007, le ministre a fait « un coup de communication » mais cela « touchera très peu d’élèves et ne sera pas généralisable » faute de moyens.

Le Snep a rappelé que 4.500 postes de professeurs d’EPS ont été supprimés depuis cinq ans.

M. Chabrol a fait aussi remarquer que la classe de seconde du lycée Jean-Vilar de Meaux (Seine-et-Marne) prise en exemple par le ministère car elle teste cette année les sports l’après-midi, n’était composée « que de 20 élèves », alors que le gouvernement envisage dans le même temps d’augmenter les tailles des classes pour continuer à supprimer des postes.

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Elève Unss: bien, mais peut mieux faire…

Par cette belle matinée ensoleillée le Parisien titrait à sa Une : Rythmes scolaires: place au sport l’après midi!

Dans une belle double page,   Le Parisien et L.Chatel nous informe que le ministre de l’éducation nationale va révolutionner le rythme scolaire: « classe le matin, sport l’après midi ». Pour réussir ce pari, on se servira des professeurs d’EPS qui doivent 3h/semaine d’UNSS et qui pour l’instant n’ont « qu’un petit million de licenciés » à leur actif.

Petit million de licenciés? Pourtant, l’UNSS se positionne en force dans le monde sportif, elle compte plus de 964 432 licenciés à ce jour. Selon l’INSEE, la première fédération sportive est celle du football comptant un peu plus de 2 millions de licenciés. Elle est suivie par celle de tennis comptant 1 million de licenciés. La fédération suivante est l’Équitation avec quelques 600 000 licenciés.

Alors que dire de l’UNSS qui en chiffre correspondrait à la TROISIÈME FÉDÉRATION SPORTIVE FRANÇAISE!!!

Réponse de L.CHATEL relayé par le nouvelobs: « Nous voulons en trois ans multiplier par deux ce chiffre », a-t-il annoncé sur France Info. Donc pour L.Chatel, ce n’est pas assez, il faut faire plus!!!

Euh… Une recette s’il vous plaît?

OUI:

  1. 4 300 postes d’enseignants d’EPS supprimés en 5 ans
  2. 2 départs à la retraite sur 3 non remplacés
  3. 120% d’augmentation de la précarité en EPS
  4. Des remplacements non assurés
  5. Des options supprimées
  6. 18% d’augmentation du prix de la licence UNSS pour les jeunes s’inscrivant au sport scolaire,
  7. la suppression unilatérale de nombre de championnats de France UNSS…

Source: Snep-fsu

Et en plus il faudrait que les profs d’EPS atteignent le chiffre de 2 millions de licenciés!!! Dans ce cadre là, on se demande vraiment si L.Chatel ne fait pas aujourd’hui encore un bel effet d’annonce!

Faites de l’EPS fin novembre 2010 à Paris!!!

Vous devez sans doute être au courant que le SNEP organise un nouveau rassemblement, de plus de 2000 personnes à Paris. Cette fête montrera la détermination «historique » des enseignants d’EPS à faire bouger l’école et le sport.

Plus de 2000 profs, élèves, étudiants, partenaires du monde éducatif, politique et sportif sont attendus pour cet événement qui aura lieu les 12, 13 et 14 novembre 2010 à la Halle Carpentier, Paris.


Voici le programme des débats:

Ils sont regroupés en 6 espaces qui fonctionneront en parallèle. Chaque espace pourra recevoir jusqu’à 200 participants. Nous aurons donc en tout 30 débats que le SNEP a retenu avec un ensemble de partenaires.

Thème 1 : EPS, quelle culture sportive et artistique pour tous-tes?

Thème 2 : EPS/sport scolaire/sport

Thème 3 : Sport

Thème 4 : Médias

Thème 5 : Ecole

Thème 6 : Recherche formation

>>  Voir le programme complet

Et vous pouvez d’ores et déjà vous vous pré-inscrire et soutenir l’initiative. N’hésitez pas à diffuser l’information à vos proches!!!

Sport scolaire : les prix des licences vont augmenter!

Les prix des licences pour le sport scolaire augmentera de 19% à la rentrée 2010, selon une annonce ce mardi 30 mars du Conseil d’administration de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) et du ministère de l’éducation nationale. Le syndicat SNEP-FSU demande aux pouvoirs publics « de renoncer à ce choix politique particulièrement mal venu, alors même que de nombreuses familles sont touchées par la crise économique et sociale ».

Une augmentation de 19%

En mai 2009, le syndicat SNEP-FSU s’était déjà fait entendre pour éviter que les prix des licences pour le sport scolaire n’augmentent de 9%. Les tarifs étaient finalement restés les mêmes que ceux appliqués en 2008. « Le sport scolaire permet à certains élèves de bénéficier de licences sportives délivrées à un taux réduit par rapport à une licence obtenue dans un club de sport civil », avait expliqué Serge Chabrol, secrétaire général du SNEP-FSU à Relaxnews.

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