Elève Unss: bien, mais peut mieux faire…

Par cette belle matinée ensoleillée le Parisien titrait à sa Une : Rythmes scolaires: place au sport l’après midi!

Dans une belle double page,   Le Parisien et L.Chatel nous informe que le ministre de l’éducation nationale va révolutionner le rythme scolaire: « classe le matin, sport l’après midi ». Pour réussir ce pari, on se servira des professeurs d’EPS qui doivent 3h/semaine d’UNSS et qui pour l’instant n’ont « qu’un petit million de licenciés » à leur actif.

Petit million de licenciés? Pourtant, l’UNSS se positionne en force dans le monde sportif, elle compte plus de 964 432 licenciés à ce jour. Selon l’INSEE, la première fédération sportive est celle du football comptant un peu plus de 2 millions de licenciés. Elle est suivie par celle de tennis comptant 1 million de licenciés. La fédération suivante est l’Équitation avec quelques 600 000 licenciés.

Alors que dire de l’UNSS qui en chiffre correspondrait à la TROISIÈME FÉDÉRATION SPORTIVE FRANÇAISE!!!

Réponse de L.CHATEL relayé par le nouvelobs: « Nous voulons en trois ans multiplier par deux ce chiffre », a-t-il annoncé sur France Info. Donc pour L.Chatel, ce n’est pas assez, il faut faire plus!!!

Euh… Une recette s’il vous plaît?

OUI:

  1. 4 300 postes d’enseignants d’EPS supprimés en 5 ans
  2. 2 départs à la retraite sur 3 non remplacés
  3. 120% d’augmentation de la précarité en EPS
  4. Des remplacements non assurés
  5. Des options supprimées
  6. 18% d’augmentation du prix de la licence UNSS pour les jeunes s’inscrivant au sport scolaire,
  7. la suppression unilatérale de nombre de championnats de France UNSS…

Source: Snep-fsu

Et en plus il faudrait que les profs d’EPS atteignent le chiffre de 2 millions de licenciés!!! Dans ce cadre là, on se demande vraiment si L.Chatel ne fait pas aujourd’hui encore un bel effet d’annonce!

Faites de l’EPS fin novembre 2010 à Paris!!!

Vous devez sans doute être au courant que le SNEP organise un nouveau rassemblement, de plus de 2000 personnes à Paris. Cette fête montrera la détermination «historique » des enseignants d’EPS à faire bouger l’école et le sport.

Plus de 2000 profs, élèves, étudiants, partenaires du monde éducatif, politique et sportif sont attendus pour cet événement qui aura lieu les 12, 13 et 14 novembre 2010 à la Halle Carpentier, Paris.


Voici le programme des débats:

Ils sont regroupés en 6 espaces qui fonctionneront en parallèle. Chaque espace pourra recevoir jusqu’à 200 participants. Nous aurons donc en tout 30 débats que le SNEP a retenu avec un ensemble de partenaires.

Thème 1 : EPS, quelle culture sportive et artistique pour tous-tes?

Thème 2 : EPS/sport scolaire/sport

Thème 3 : Sport

Thème 4 : Médias

Thème 5 : Ecole

Thème 6 : Recherche formation

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Et vous pouvez d’ores et déjà vous vous pré-inscrire et soutenir l’initiative. N’hésitez pas à diffuser l’information à vos proches!!!

EPS, violence, redressement moral et puis quoi encore !

Annonce, annonce quand tu nous tiens! Depuis longtemps des personnalités prêtent au sport de nombreuses valeurs (respect, Fairplay…) ou des pouvoirs comme forger le caractère, fédérer, émanciper, … Il est aisé de penser que pratiquer un sport rend innée l’acquisition de ces valeurs! Alors comment comprendre l’allocution du Président de la République ce mercredi 5 mai, concernant la violence à l’école? L’Education Physique et Sportive doit-elle servir de « discipline du redressement moral » ?

Dans le communiqué de presse ci-dessous le SNEP-FSU répond au président:

« Il fait un certain nombre d’annonces, contestables car ne répondant pas aux vrais problèmes. Soucieux sans doute de flatter et rassurer les forces les plus réactionnaires, le Président donne l’image d’un système éducatif où tous les établissements scolaires seraient confrontés à la violence.

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Professeurs de sport: précarité en forte hausse, selon le Snep-FSU

La précarité a augmenté de 120% cette année chez les professeurs d’Education physique et sportive (EPS), avec 800 personnels sous contrat précaire contre 378 l’année précédente, selon une enquête du Snep-FSU, premier syndicat des professeurs de sport. « Conséquence de la politique d’insuffisance des recrutements, l’administration est contrainte de recourir aux précaires pour tenter de couvrir les besoins horaires et les remplacements », souligne le Snep.

« Cette situation est d’autant plus inadmissible que les +jeunes collègues+ concernés sont pour la plupart des étudiants qui ont passé le Capeps (diplôme des professeurs d’EPS, ndlr), mais n’ont pas été recrutés faute de postes en nombre suffisant! », ajoute-t-il. Le Snep-FSU rappelle que depuis quatre ans le ministère de l’Education nationale ne remplace qu’un départ en retraite sur trois.

« 800 personnes sous contrats précaires pour l’année 2009-20110 contre 415 seulement recrutés par concours: la volonté de s’attaquer au statut de la fonction publique d’Etat ne trouve-t-elle pas là tout son sens? », demande-t-il. « Alors que le chômage ne cesse d’augmenter, il faut arrêter l’exploitation honteuse de la jeunesse que représente le recours à l’emploi précaire (…) Le Snep exige à nouveau que le nombre de postes ouverts aux concours soit, dès cette année, porté à 1.500, afin de couvrir tous les besoins », conclut-il.

Les chiffres de précarité sont présentés comme « les premiers résultats de l’enquête menée par le Snep depuis la rentrée, dans trois quarts des académies ».

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Un nouveau collège c’est bien, des moyens c’est mieux…

Les enseignants dénoncent aussi la conversion d’heures-postes (les heures « normales » attribuées aux professeurs) en heures supplémentaires : « Cela conduira des enseignants à travailler sur deux voire trois établissements. Comment mettre en place un projet si les enseignants ne sont pas là la moitié du temps », demande J. Stevens. « La cohésion de l’équipe ne peut exister que si l’équipe est réunie et qu’elle peut communiquer », poursuit Manon Romanet, professeur d’éducation musicale.

Après une journée de grève et l’opération « collège mort » il y a deux semaines, la mobilisation d’hier ne devrait pas être la dernière. L’équipe veut néanmoins rester « positive » : « Nous ne voulons pas créer de situation de conflit. Il n’y a pas d’idée de blocage ou de lutte. L’objectif est de rencontrer les parents et de faire parler de nous », explique Christophe Antoine, professeur d’EPS.

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FFF : pas de foot en club pour les mineurs sans-papiers

Depuis octobre 2009, la Fédération française de football a durci ses règles : impossible d’inscrire un mineur sans-papiers. Les clubs doivent avoir les papiers d’identité des mineurs ou de leurs parents pour valider une licence.

C’est une internaute éducatrice qui travaille auprès de filles mineures sous le coup de mesures de placement qui nous l’a signalé. Un de ses collègues a cherché à inscrire l’une d’entre elles, 17 ans, dans un club de foot acceptant les filles. Impossible.

L’internaute éducatrice tenait de l’entraîneur qui avait éconduit la jeune fille que la Fédération française de football (FFF) avait justement changé la règle en octobre 2009. Renseignements pris auprès de la FFF, l’inscription d’un mineur sans-papiers dans un club est interdite depuis bien plus longtemps qu’octobre. Quand au juste ? « Aucune idée, impossible de savoir », répond benoîtement le service communication de la Fédération après plusieurs relances.

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